Tradition

La chasse à la palombe

La chasse à la palombe se déroule en Bazadais du 15 septembre au 15 novembre pendant la migration de cet oiseau.
A ce moment-là une véritable fièvre bleue s’empare d’une majorité d’habitants, les symptômes principaux en sont la marche le nez en l’air, le manque de sommeil, les longues heures passées à table, horaires variables… Cette maladie touche tout le monde : artisans, fonctionnaires, agriculteurs…

Cette chasse se pratique dans une Palombière (cabane et autres installations, mirador…).

Le principe de cette chasse traditionnelle est d'attirer les vols de passage et de les faire poser autour de la palombière, une fois posées, les appeler (roucouler) pour les faire descendre au sol et donc les capturer.

Cette chasse demande toute une infrastructure qui s'organise autour de la cabane : un garage, un espion, des appeaux, des tunnels, des sols (filets), cabanes à appeaux...


Espion : L'espion est utilisé pour nous signaler les vols de palombes ou les rapaces, ce rôle est souvent complété par un pigeon apprivoisé ou une palombe.
Garage : Le garage sert à abriter les voitures des chasseurs et des invités.

Tunnels ou Couloirs: les tunnels sont couverts de fougères, et de branchages. Ils permettent de se déplacer dans toute la palombière et de se rapprocher des palombes sans qu’elles nous aperçoivent. « Ne pas faire de bruit » est le leitmotiv pendant 2 mois.

 Les sols : C'est un espace au sol dégagé de toute végétation, cet espace est utilisé pour capturer les palombes si les chasseurs arrivent à les faire descendre. Il faut avoir une surface plane. Cet espace mesure en général de 8 à 10 m de longueur pour 5 à 6 mètres de large. 


Les chasseurs disposeront des grains de blé, de maïs, et un peu d'eau.

Tous les ans fin septembre, cette chasse est célébrée à Bazas pour mettre en valeur et expliquer au grand public cette chasse traditionnelle locale. Une confrérie existe également : celle des « Paloumayres ». Au cours de la fête de la palombe, des stands présentent le rituel du nourrissage, de l’installation des appeaux en toute sécurité pendant le marché, des personnalités et des chasseurs sont intronisés avant que tout le monde ne se retrouve autour d’une table.
La route de la transhumance


En Gironde, il existe encore entre 6 et 7 éleveurs qui transhument.
Deux d’entre eux (un père et son fils) pratiquent la transhumance à pied.

Ils ont commencé cette transhumance en 2000, un groupe d'amis est venu les aider et les accompagner sur leur longue route.
Leur souhait : rallier le lieu d’estive, situé au-dessus du lac d’Estaing (Hautes Pyrénées) où ils passent tout leur été, jusqu'à leur ferme à Labescau près d’Aillas en (Sud-Gironde, à une dizaine de km de Bazas).
Le retour d’estive se déroule à pied avec le troupeau. Le convoi traverse pas moins de 6 départements. Le trajet de 280km est réalisé en 3 semaines.

Cet évènement se déroule tous les ans, sur la route il y a plus de monde que d’animaux. Une fête est organisée dans chaque village étape, avec des rencontres avec la population locale, les enfants…
Une grande fête est ensuite organisée dans leur village d’origine, en leur faveur, pour les féliciter de leur longue route.






Les Bœufs gras

La tradition des Bœufs gras puise ses origines à une époque où BAZAS était l’une des première cités d’Aquitaine et capitale prospère des "petites landes". De somptueux "bazadais" couronnés de fleurs et enrubannés, défileront dans la ville au son des fifres et des tambours.




Depuis 733 ans, en février BAZAS célébre  avec la même ferveur la traditionnelle "Fête des Boeufs Gras" de carnaval. Cette coutume ancestrale se perpétue et mobilise chaque année de plus en plus de visiteurs. De somptueux « bazadais » couronnés de fleurs et enrubannés, défileront dans la ville au son des fifres et des tambours avant d'être « sacrés » place de la cathédrale par un jury d'experts.



Ce rendez-vous haut en couleur où se côtoient professionnels et curieux atteste de la vitalité de la filière viande en pays bazadais. La tradition des Boeufs gras puise ses origines à une époque où BAZAS était l'une des premières cités d'Aquitaine et capitale prospère des "petites landes". Nous sommes en 1283, à cette époque Edouard 1er, roi d'Angleterre règne sur l'Aquitaine.






Dans le cadre du partage des pouvoirs avec l'évêque  le Duc décrète que chaque année le 23 juin à l'occasion de la Saint-Jean, les bouchers de BAZAS doivent offrir au clergé un taureau. En compensation, les bouchers se voyaient octroyer alors le privilège de promener leurs boeufs dans les rues de la ville pour le Jeudi gras, invitant les populations locales à se réjouir et à festoyer. Depuis cette date la « Fête de Boeufs Gras » se perpétue.




L'équipe duTNLA




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire